Sur un pot de crème au chocolat je lis : “Pourquoi parler d’avenir ? Savourons l’instant présent”. La satisfaction du désir immédiat est-il un but de vie ? Du temps de l’apôtre Paul, des croyants de Corinthe affirmaient qu’il n’y avait pas de résurrection des morts, et Paul leur démontre à quoi la négation de cette vérité les conduirait : si vous ne croyez pas à la résurrection des morts, s’il n’y a plus rien après la mort, s’il n’y a pas un avenir, alors autant vivre l’instant présent en recherchant le maximum de plaisirs. “Mangeons et buvons, car demain nous mourrons” (1 Corinthiens 15. 32).

L’apôtre leur annonce alors que Jésus est réellement ressuscité : “Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; il a été enseveli, et il a été ressuscité le troisième jour, selon les Écritures” (1 Corinthiens 15. 3, 4). De nombreuses personnes, plus de 500 (v. 6), ont vu Jésus ressuscité, et en témoignent.

Puisqu’il y a une résurrection des morts, la fin de l’homme n’est pas dans la tombe. “Il est réservé aux hommes de mourir une fois – et après cela le jugement” (Hébreux 9. 27). Le juge sera alors Jésus Christ, le Fils de Dieu, déjà venu comme homme sur la terre. Penser à l’avenir peut inquiéter, mais n’évitons pas d’y penser, car Dieu veut nous libérer de ce poids. Il offre un pardon gratuit à ceux qui croient que Jésus a porté le châtiment que méritent nos péchés : “Celui qui croit en lui n’est pas jugé” (Jean 3. 18).

Maintenant, Jésus se présente à chacun comme Sauveur, non comme Juge, il est donc urgent et important de se tourner vers lui aujourd’hui.