Jésus est invité chez un chef religieux pour un repas. Il observe l’arrivée des convives et leur manière de choisir les premières places. Il leur dit alors, par une parabole, que ce comportement peut les conduire à la honte et au déshonneur, contrairement à ce qu’ils recherchent.

Cette attitude dans la sphère des relations humaines se retrouve dans le domaine spirituel. En conclusion, le Seigneur dira : “Quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé”. Il s’agit aussi de la place que nous allons prendre vis-à-vis de Dieu. “Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera”, nous dit l’apôtre Jacques (4. 10).

Cette parole est valable pour tous, y compris pour les chrétiens. Les disciples eux-mêmes “avaient discuté entre eux pour savoir qui serait le plus grand”. La réponse du Maître a été : “Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous” (Marc 9. 34, 35).

Cet enseignement, Jésus l’a vécu devant nous et pour nous. “Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre” (Marc 10. 45). Après s’être abaissé et avoir donné sa vie, il est ressuscité et “il s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux” (Hébreux 1. 3).

Jésus ne doit-il pas tenir la première place dans nos journées, dans nos priorités ? Au terme de notre vie, pourra-t-il nous dire, comme dans cette même parabole : “Ami, monte plus haut” (v. 10) ?