En 1908, sur les conseils d’un historien de l’art, le Norvégien Christian Mustad a acheté un tableau de Vincent van Gogh, mais il l’a rapidement rangé dans un grenier lorsque l’ambassadeur de France en Suède et le consul de Norvège à Paris ont affirmé qu’il s’agissait d’un faux. Le tableau y est resté jusqu’à la mort de Mustad en 1970, date à laquelle il a été vendu à un autre collectionneur. La toile a été évaluée à maintes reprises. Chaque fois, on la disait fausse, jusqu’à ce qu’un spécialiste utilise un ordinateur, en 2012, pour compter les séparations de fils dans le canevas de la toile. Il a ainsi découvert qu’elle avait été découpée dans le même canevas qu’une autre œuvre contemporaine de l’artiste : Mustad avait possédé un vrai van Gogh, le “Coucher de soleil à Montmajour”, peint en 1888.

Sur le plan chrétien, donneriez-vous l’impression d’être un faux ? Craignez-vous que, si certains vous examinent, ils pensent que vous priez peu, donnez peu et servez peu le Seigneur ? Seriez-vous tenté de vous “cacher au grenier”, loin des regards ?

Mais si vous avez cru au Seigneur Jésus, lui et vous, vous appartenez au même “canevas”, ou pour employer l’image du texte du jour, vous êtes un sarment du cep qui est Jésus. Jésus et vous formez un tout indissociable.

Au lieu de vous “cacher dans le grenier”, demeurez en lui, dans l’assurance de son pardon et de son amour, tellement plus grands que tous vos échecs, vos fautes mêmes. Vous aurez alors la conviction que lui est en vous, et votre foi sera affermie.