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La Bonne Semence

[Jésus] se leva, reprit les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Saisis d’admiration, ces hommes dirent : Quel est celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent !
Matthieu 8. 26, 27
La tempête apaisée

Jésus commande à ses disciples de passer à l’autre rive du lac (Matthieu 8. 23-27). Cette traversée leur est familière, et rien ne laisse présager le moindre danger. Tout à coup la tempête se lève avec une violence telle qu’ils croient sombrer. “Gens de petite foi”, leur dit le Seigneur. Celui qui a commandé de passer à l’autre rive peut-il les laisser périr au milieu du lac ? Le Seigneur qui est avec eux risque-t-il d’être englouti dans les flots ? Comme ils connaissent encore peu celui qu’ils suivent !

Jésus dort dans la barque après de dures journées de labeur ; il continue à dormir malgré les vagues qui menacent de les submerger. Nous le trouvons là “quant à son aspect, comme un homme” (Philippiens 2. 7), dans la faiblesse de la condition humaine qu’il a consenti à revêtir pour venir nous sauver. Il est là, endormi, dans une confiance parfaite en son Dieu qui prend soin de lui. La question qu’il pose à ses disciples prend alors tout son sens : “Pourquoi êtes-vous craintifs, gens de petite foi ?”

Puis la scène change : c’est le Dieu tout-puissant qui se lève, le Créateur du ciel, de la terre, de la mer. Il parle et le vent cesse, les flots s’apaisent ; une parole suffit. Quelle grandeur dans cette scène, aussi bien dans la parfaite sérénité du Fils de l’homme que dans l’intervention puissante du Fils de Dieu !

Le croyant connaît aussi, à certaines périodes de sa vie, des traversées périlleuses ; mais il sait que Jésus est dans la barque, et saura, le moment venu, calmer le vent et apaiser les flots.

(Extrait de “Sondez les Écritures”, du même éditeur)

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