David est très jeune lorsqu’il se retrouve sur un champ de bataille face à Goliath, un géant terrible qu’il va défier en combat singulier. Le roi Saül l’a revêtu de sa propre armure. Le jeune berger se sent bien embarrassé par ce lourd équipement, dont il se débarrasse.

Nous avons tous des “Goliath” à affronter : des tentations, de mauvaises habitudes, des intimidations… Pour ces combats, le monde nous propose ses solutions. Elles peuvent paraître puissantes et convaincantes, mais pour un chrétien, elles sont souvent aussi inadaptées que l’armure de Saül.

David choisit alors une arme étonnante : la fronde avec laquelle il a l’habitude de tuer les prédateurs de son troupeau, et cinq petites pierres polies par le torrent.

Et nous, quelles armes utilisons-nous contre nos “géants” ? Le chrétien dispose de l’armure défensive proposée en Éphésiens 6. 14 à 18 : la ceinture de la vérité, la cuirasse de la justice, les chaussures de la préparation de l’évangile de paix, le bouclier de la foi, le casque du salut. Chaque pièce de cet équipement spirituel permet de se défendre contre ce qui assaille souvent les chrétiens : la méconnaissance de la vérité selon Dieu, la tentation de ne pas agir comme Dieu le souhaite, un manque de sérénité dans la présentation de l’évangile, le doute.

Mais avons-nous une arme offensive ? Oui, l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. S’ajoute à tout cela une dernière pièce, la prière, qui est à la fois une arme défensive (quand nous crions au secours) et offensive (quand nous demandons quelque chose).