Sur les rayons d’un magasin, j’aperçois un joli puzzle. Il représente l’arche de Noé et les animaux qui se dirigent vers sa porte. Surpris, je pense : “Tiens, Noé est-il encore connu, après tant de millénaires ?” Noé, ce prénom très répandu, d’où tire-t-il son origine ? Quatre chapitres au début de la Bible décrivent cet événement saisissant du déluge. Ce terrible fléau était un jugement sur l’humanité d’alors, car “la terre était corrompue devant Dieu et la terre était pleine de violence” (Genèse 6. 11). Bien avant d’exécuter le jugement, Dieu avait fait construire ce bateau annonçant le déluge. Noé seul a cru Dieu, et y est entré avec sa famille : seuls humains survivants, quand la pluie s’est mise à tomber…

Dans l’évangile, le Seigneur Jésus parle des “jours de Noé” comme d’une époque qui a vraiment existé. Pour lui, ce n’était pas un conte : “Dans les jours précédant le déluge, on mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche (ils ne se doutèrent de rien jusqu’à l’arrivée du déluge qui les emporta tous)”. Puis il ajoute : “Ainsi sera la venue du Fils de l’homme (Jésus)” (Matthieu 24. 37-39). Cette histoire passée, il la compare à sa venue prochaine et soudaine, accompagnée de jugements. Puis il établira son règne sur la terre.

Abri de la vie, flottant sur les eaux, cet immense bateau était le seul moyen pour être sauvé. Croire aujourd’hui en Jésus, mort pour nos fautes et ressuscité, c’est comme “entrer dans l’arche”. “Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle” (Jean 3. 36).