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La Bonne Semence

(Jésus a dit :) J’étais nu et vous m’avez vêtu ; j’étais malade et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus auprès de moi.
Matthieu 25. 36
Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi.
Matthieu 25. 40
La Bible, réconfort des prisonniers

Fiodor Dostoïevski (1821-1881) est l’un des plus grands romanciers russes. Ayant fréquenté un groupe libéral, il est arrêté en 1849 et condamné à mort. À la dernière minute, alors que la salve va être tirée, arrive la grâce du tsar (c’était un simulacre d’exécution). Mais Dostoïevski est déporté pour quatre ans dans un camp de travail en Sibérie. Là, l’épouse d’un prisonnier, venue en visite, lui donne une Bible. Il ne s’en séparera jamais.

Au fond de son bagne, il rencontre le Christ, et sa foi va désormais le guider dans sa vie privée, sa vie d’écrivain et sa vie politique : “Il n’est rien de plus beau, de plus profond, de plus sympathique, de plus raisonnable, de plus viril et de plus parfait que le Christ”, a-t-il écrit. À la fin de sa vie, il devient un fervent croyant.

Plus d’un siècle après, le journaliste J.-P. Kauffmann, enlevé au Liban, a connu presque trois ans d’une détention traumatisante. Par bonheur, il avait aussi avec lui une Bible. Il en parlera lors de sa libération : “La Bible a appuyé, nourri ma foi et l’a raffermie. Ça a été quelque chose de très important… Quand je me sentais découragé, je priais et, le lendemain, quelques petits signes me permettaient de remonter la pente… Longtemps non-pratiquant, je suis aujourd’hui imbattable sur la Bible. Sa relecture, avec des yeux neufs, m’a permis de découvrir un ouvrage proprement révolutionnaire. La Bible a constitué un réconfort permanent… Nous ne nous étions jamais vraiment perdus de vue, Dieu et moi, mais là, nous nous sommes retrouvés.”

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