“Le royaume des cieux sera fait semblable à dix vierges qui, après avoir pris leurs lampes, sortirent à la rencontre de l’époux. Or cinq d’entre elles étaient folles et cinq sages. Celles qui étaient folles, en prenant leurs lampes, ne prirent pas d’huile avec elles, alors que les sages prirent de l’huile dans leurs vases avec leurs lampes. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Mais au milieu de la nuit, un cri retentit : Voici l’époux ; sortez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile […]. Or, pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva : celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces ; et la porte fut fermée. Ensuite viennent aussi les autres vierges en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! Mais il répondit : En vérité, je vous dis : je ne vous connais pas. – Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l’heure.”

Les dix vierges évoquent ceux qui portent le nom de chrétien. Ils devraient attendre le retour de Christ et briller dans l’obscurité morale de ce monde, mais ils se sont endormis. Au retour de Christ, seuls ceux qui “ont de l’huile dans leur lampe”, qui ont donc la vie éternelle, seront enlevés à la rencontre de l’époux, du Seigneur. “Veillez donc”, nous dit Jésus.

Est-ce que j’ai cru en lui pour être reconnu comme l’un des siens à son retour ?

Si je possède cette vie, est-ce qu’elle brille comme une lampe, en attendant Jésus ?