Le quatrième signe concerne le retour glorieux sur terre de Jésus Christ : le signe du “Fils de l’homme”. Jésus se nommait souvent ainsi (plus de 80 fois dans les évangiles). Ce titre exprime son humanité : il est né d’une femme. Pour ses contemporains, qui le connaissaient comme le charpentier de Nazareth, l’expression “Fils de l’homme” pouvait leur apparaître naturelle. Ce qui l’était moins, c’était son titre de “Fils de Dieu”, qu’ils découvraient au travers de ses paroles et de ses actes. Mais pour Dieu, quel fait extraordinaire que le Fils éternel du Père soit apparu sur la terre comme un fils d’homme ! Dans la bouche d’une personne divine, le titre de Fils de l’homme évoque la grandeur infinie du Dieu qui s’abaisse.

Au tribunal, le grand prêtre interpelle Jésus : “Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si toi, tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous dis : Dorénavant vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel” (Matthieu 26. 63, 64). Jésus cite deux textes de l’Ancien Testament, indiquant à ses accusateurs que le titre de Fils de l’homme n’est pas seulement une marque d’humanité : il sera assis à la droite de Dieu – la Puissance – (Psaume 110. 1) et viendra sur les nuées du ciel (Daniel 7. 13). C’est donc aussi un titre de gloire.

“Avec beaucoup de puissance et de gloire”, Jésus Christ reviendra sur la terre où il a été crucifié. Celui qui était Fils de l’homme parmi nous sera alors reconnu par tous comme le Fils de Dieu.