La Bonne Semence
Dans son célèbre roman “Le pavillon des cancéreux”, l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne décrit le questionnement douloureux d’Ephrem sur le sens de sa vie. Après avoir vécu en égoïste pour son plaisir, Ephrem se retrouve, en pleine force de l’âge, arrêté par un cancer. Et il réfléchit sur ce qui fait vivre les hommes. Il interroge ses compagnons de chambrée et obtient des réponses très diverses… Mais Ephrem est conscient qu’aucune des raisons invoquées – travail, honneurs, pouvoir, idéaux communs… – ne résiste devant la mort.
Nous pouvons, nous aussi, nous poser la question : “Qu’est-ce qui me fait vivre ?” Peut-être sommes-nous remplis d’amers regrets ou de douloureuses déceptions, ou bien, au contraire, avons-nous un réel plaisir à réaliser de beaux projets.
Mais lorsqu’on se retrouve face à la mort, qu’est-ce qui est vraiment important ? Et puis, cette vie qui nous anime va-t-elle entièrement cesser ? Qui peut nous renseigner sur son origine et son devenir ? Un seul : Dieu. C’est lui qui donne la vie et la soutient. Le fait même que nous vivons démontre son existence. Or Dieu a parlé, il parle encore. Notre responsabilité est donc de le croire, d’accepter sa Parole, la Bible. Par elle, Dieu dit qu’il donne une nouvelle vie à celui qui croit en Jésus son Fils, envoyé sur la terre pour nous sauver. Alors le croyant peut vivre paisiblement, sans crainte de la mort. La mort n’est pas un point final contre lequel s’écrasent toutes ses espérances, mais un passage qui le conduit dans la présence de Jésus son Sauveur. Sa vie a du sens !