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La Bonne Semence

L’orgueil va devant la ruine, et l’esprit hautain devant la chute.
Proverbes 16. 18
Dieu parle une fois, et deux fois – et l’on n’y prend pas garde.
Job 33. 14
Le “Titanic” : l’homme et ses limites (1)

Le “Titanic”, prestigieux paquebot, était réputé insubmersible, au point qu’un nombre insuffisant de canots de sauvetage avait été prévu et que des diamantaires lui avaient confié le transport de fabuleux trésors. Ses puissantes chaudières lui permettaient de battre des records de vitesse. Sécurité, mais aussi confort : luxueux appartements privés, salons, salle de concert, un vrai palais flottant !

La première traversée de l’Atlantique s’annonce triomphale. Le départ reste fixé au 10 avril 1912, malgré une mise en garde contre le danger d’icebergs. 2200 personnes se trouvent à bord, parmi lesquelles de nombreuses célébrités. La compagnie s’attache à en faire une fête continuelle.

La soirée du 14 s’achève dans l’euphorie. Les moteurs sont poussés à fond, malgré la présence de glaces. La mer est calme, glaciale, à -1°C. À 23 h 40, la vigie sonne trois fois la cloche d’alarme et hurle : “Iceberg droit devant !” On tente une manœuvre désespérée. Trop tard ! Le navire est légèrement secoué, “comme si un doigt géant avait frotté la coque tout du long”, dira un rescapé. Après quelques instants de surprise, le navire continue de filer majestueusement, la fête reprend, tandis que l’eau s’engouffre dans le bateau à la cadence de cinq tonnes par seconde.

Minuit cinq : le capitaine Edward Smith se rend à l’évidence : l’impossible s’est produit, le “Titanic” sombre !

(à suivre)

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