Claire est née dans une famille chrétienne. Elle entend parler de Dieu à la maison, et va au culte le dimanche avec ses parents. Là des chrétiens adorent Dieu le Père par des prières et des chants de louange.

Depuis un certain temps, quelque chose la trouble. Sa mère lui a souvent dit que l’orgueil est un péché. Le Seigneur Jésus était “humble de cœur” (Matthieu 11. 29). Au contraire, le diable a voulu s’élever au niveau de Dieu. L’orgueil est “la faute du diable” (1 Timothée 3. 6).

Pourtant, Dieu veut être adoré, il cherche même des adorateurs… Dieu serait-il orgueilleux ? Question difficile, voire inconvenante.

Un jour pourtant, Claire se décide à interroger sa mère qui lui propose de chercher la définition du mot “orgueil” dans le dictionnaire : “sentiment exagéré de sa propre valeur, estime excessive de soi-même, qui porte à se mettre au-dessus des autres” (Dictionnaire Larousse).

La maman poursuit : – Tu vois donc que l’orgueil se définit par rapport aux autres. On s’estime plus que ce que l’on est, on se place au-dessus des autres. Mais Dieu est “le Très-Haut”, “le Tout-Puissant”, son intelligence est sans limite (Genèse 14. 22 ; Psaume 91. 1 ; 147. 5).

Pour le Dieu qui nous a tous créés, cette notion d’orgueil n’a aucun sens. Comment celui qui est plus grand que tous pourrait-il s’élever plus haut qu’il n’est ? Dieu est donc bien digne de la louange de toutes ses créatures, et lui seul !

Jésus, Dieu devenu homme, a dit : “Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre…” (Matthieu 11. 25).