Autrefois, les villes fortifiées étaient des lieux sûrs, et les plus riches voulaient y habiter, alors que les pauvres n’en avaient pas les moyens. Habiter en ville, c’était avoir un rang social élevé. Mais le verset du jour ne dit pas seulement que le riche habite dans une ville fortifiée, il affirme que sa fortune est comme cette ville. En quelque sorte, notre richesse peut devenir notre identité, et par conséquent notre idole. Dans l’histoire de l’homme riche et de Lazare (Luc 16. 19-31), on ne connaît pas le nom du riche, il est appelé “le riche” parce que tout ce qu’il était se résumait à sa richesse, à son statut social. De plus, si nous assimilons l’identité d’une personne à sa fortune, nous risquons de considérer les pauvres comme réellement inférieurs aux riches. Quelle pensée honteuse !

Si nous nous définissons par rapport à nos biens et que soudain nous sommes privés de notre argent, il ne reste plus rien de notre personnalité : soit nous sommes prospères et nous réussissons, soit nous n’existons plus. À l’inverse, celui qui est sage possédera toujours un trésor, qui est “la crainte de l’Éternel” (Ésaïe 33. 6). Pour ceux qui croient en Jésus, le Sauveur est leur bien le plus précieux (1 Pierre 2. 7).

– Seigneur, il suffit d’un rien pour que je fasse de mon statut social mon identité personnelle. Mes diplômes, mon compte en banque, mon cercle d’amis peuvent prendre trop d’importance dans mon cœur. Aide-moi à faire reposer ma confiance sur toi seul !