Lors d’une discussion, un jeune s’exclamait : “En tout cas, si Dieu existe, il a intérêt à avoir une bonne excuse !” Il estimait sûrement que Dieu devrait fournir à l’humanité une excuse valable pour avoir permis la souffrance des enfants, les injustices et tant d’horreurs dont chacun s’indigne.

Est-ce juste de juger notre Créateur ? Pire encore, depuis que le péché est entré dans ce monde avec son cortège de souffrances, l’humanité oserait-elle s’ériger en juge du Dieu parfaitement juste et saint ? Exiger du maître de l’univers une justification de ses actes, c’est bien mal connaître le Dieu “vivant et vrai” (1 Thessaloniciens 1. 9).

D’ailleurs, ce n’est pas à cause de la rébellion de l’homme que Dieu ne justifie pas ses actes, c’est parce qu’il est Dieu. Il n’a de comptes à rendre à personne (voir Romains 9. 20). C’est nous qui devrons rendre des comptes !

L’homme doit reconnaître son rejet de Dieu, qui le place sous la domination de Satan. Ce maître cruel est étranger à l’amour, “menteur et meurtrier” (Jean 8. 44 ; 14. 31). Le mensonge du diable est de faire croire aux humains que Dieu est responsable de leur souffrance. Et, hélas, on s’y laisse prendre.

Non, le vrai Dieu est sensible à la souffrance des hommes. Il est Amour, il en a fourni la preuve ultime en donnant son propre Fils Jésus Christ, pour le salut éternel de celui qui croit en lui.

Évitons de nous poser en juges, acceptons avec humilité et reconnaissance ce merveilleux salut !