La particularité du palmier, ce sont ses nombreuses racines groupées en faisceaux qui captent l’eau en profondeur et alimentent l’arbre tout entier. Le palmier est une image de l’homme croyant, déclaré juste par Dieu, qui s’abreuve à la Parole de Dieu et porte ainsi du fruit tout au long de sa vie, même dans les moments de sécheresse, d’épreuve (Psaume 1).

Dans le désert, on trouve les palmiers là où il y a de l’eau. Et leur présence signale au voyageur qu’il va pouvoir se désaltérer. De même, la vie d’un chrétien devrait être, pour ses amis en recherche spirituelle, comme un signal indiquant où se trouve l’eau de la vie, que l’on découvre en croyant en Jésus.

Dans la Bible, les palmiers sont aussi associés à la joie et à la victoire. À l’occasion d’une de ses fêtes annuelles, le peuple juif était appelé à construire des cabanes avec des branches de palmier et à se réjouir en se souvenant de ses pérégrinations dans le désert (Lévitique 23. 39-43). C’est un sujet de joie lorsque, relisant notre vie passée, nous y voyons les traces de la bonté de Dieu.

Mais la joie jaillit aussi en anticipant l’avenir. C’est la joie de l’espérance. Lorsque la foule en liesse a accueilli Jésus entrant dans Jérusalem, elle l’a fait avec des acclamations et des branches de palmier (Jean 12. 13).

Cette joie qu’évoque le palmier est liée au souvenir de la bonté de Dieu dans notre passé, à l’action bienfaisante de sa Parole dans notre présent, et à la perspective de son retour glorieux, où une joie éternelle habitera tous ceux qui auront cru.