Antoine, 6 ans, s’est perdu dans le centre-ville. Il demande son chemin à un agent qui lui explique le trajet à suivre. Mais tout à coup, au milieu des explications, le petit garçon éclate en sanglots, trop inquiet pour seulement écouter les indications. À cet instant arrive un voisin qui le prend par la main et l’emmène avec lui. Lorsque l’enfant est trop fatigué, il le prend dans ses bras jusqu’à la maison. L’agent avait indiqué le chemin à l’enfant ; le voisin a été lui-même le chemin.

Jésus est le chemin qui conduit à Dieu. Il ne montre pas seulement la route à suivre, il se charge de ceux qui lui font confiance pour la vie entière.

On peut donner des conseils : il faut faire ceci ou cela, aller ici ou là, consulter tel ou tel… Mais le point commun à beaucoup de solutions humaines, c’est qu’il faut faire appel à ses ressources personnelles. Il faut se sauver soi-même. Que faire alors quand on n’a plus de force, plus de courage ? Que faire lorsqu’on est dégoûté de la vie, des autres comme de soi-même ? Tout simplement accepter le secours que Jésus nous propose.

Il nous accueille tels que nous sommes, et il nous amène à Dieu. Il n’est pas seulement un maître à penser, un modèle à suivre. Il est le Sauveur, celui qui délivre et se charge de ce qui nous dépasse. Le chrétien n’a pas de puissance par lui-même. Il connaît sa fragilité, mais il a trouvé Jésus, l’homme fort par excellence, le Fils de Dieu, qui marche avec lui jusqu’au bout sur le chemin de la vie.