Regardons travailler un potier. Il prend une masse d’argile, la pétrit, la place sur le tour et lui donne sa forme. Une main à l’intérieur creuse, pousse la pâte, donne le volume désiré, tandis que l’autre main à l’extérieur modèle, lisse, galbe. Et il tire d’une masse informe un bel objet.

La Bible utilise cette image où Dieu est le potier et nous l’argile entre ses mains (verset du jour). “L’Éternel Dieu forma l’homme, poussière du sol, puis souffla dans ses narines une respiration de vie… Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon” (Genèse 2. 7 ; 1. 31). Mais l’homme n’est pas resté docilement dans la main de son Créateur : il a désobéi à Dieu. Ce péché a tout gâté. Comme un vase gâché, il devient inutilisable. Alors le potier en fait un autre vase (Jérémie 18. 4).

Né de l’Esprit, né de nouveau par la foi en Jésus, le croyant est “un vase nouveau” dans la main de Dieu, doté d’une vie nouvelle. À l’intérieur, cette main souveraine agit sur l’âme pour la former. À l’extérieur, cette même main permet des expériences enrichissantes, mais aussi des épreuves, deuils, maladies, difficultés de toute sorte, pour que nous ressemblions davantage à Jésus, le parfait Modèle.

Paul, choisi par Dieu pour la mission d’apôtre, est appelé “un vase que je me suis choisi” (Actes 9. 15). Dans son chemin de souffrances il a été imitateur du Christ. Humble serviteur, il décrit chaque croyant comme un “vase de terre”, contenant un trésor : la connaissance de Jésus Christ en qui la gloire de Dieu brille (2 Corinthiens 4. 6, 7).