“Je vis un ange puissant qui proclamait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ? Mais personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni au-dessous de la terre, ne pouvait ouvrir le livre ni le regarder” (Apocalypse 5. 2, 3). Ce livre contient les jugements qui toucheront la terre dans le futur. Il est fermé par 7 sceaux. L’Apocalypse présente l’ouverture de chaque sceau comme l’un de ces jugements. Le déclenchement de ces épreuves est donc très solennel. Personne, ni dans le ciel ni sur la terre, n’a la dignité et la capacité d’ouvrir le livre. Aussi l’apôtre Jean se met-il à pleurer. Mais quelqu’un le rassure : “Ne pleure pas ; voici, le lion qui est de la tribu de Juda… a vaincu pour ouvrir le livre et ses 7 sceaux”. Dans ce lion, nous reconnaissons Jésus Christ, le roi.

On s’attend alors à le voir dans la vision suivante, mais quel contraste ! “Et je vis, au milieu du trône et des quatre Êtres vivants, et au milieu des Anciens, un agneau qui se tenait là, comme immolé… Il vint et prit le livre de la main droite de Celui qui était assis sur le trône” (Apocalypse 5. 6, 7). On croyait voir le lion vainqueur, et c’est l’agneau qui s’avance ! Jésus Christ est à la fois le roi glorieux (le lion) et celui qui s’est offert en sacrifice pour nos péchés (l’agneau). Il a remporté la victoire, non par la force, mais par sa mort.

Nous pouvons le connaître comme celui qui nous sauve par son sang versé à la croix, et celui qui règne dans nos vies de chrétiens avant de régner un jour sur tout l’univers.