La Bonne Semence
Après sa résurrection, Jésus est monté au ciel où Dieu l’a fait asseoir à sa droite (Marc 16. 19). Là, il intercède pour les croyants. Si l’un d’eux a péché, “nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le Juste” (1 Jean 2. 1). Le terme “avocat” désigne “quelqu’un qui prend en main la cause d’une personne, et l’assiste”. Pourquoi Jésus Christ doit-il remplir cette fonction ? Le croyant qui a fauté serait-il rejeté par Dieu ? Pourtant, la Bible affirme que celui qui croit en Jésus ne subira plus le jugement de Dieu (Jean 5. 24).
L’œuvre de la rédemption que Jésus a accomplie sur la croix est parfaite. La colère de Dieu s’est déversée tout entière sur notre Sauveur, alors qu’il expiait nos péchés à notre place. Jésus Christ, “le Juste”, est la “propitiation pour nos péchés” (1 Jean 2. 2), c’est-à-dire que Dieu a pleinement accepté ce que son Fils a fait, et nous est ainsi propice. Le croyant est désormais dans la faveur de Dieu, il est en paix avec lui (Romains 5. 1, 2).
En revanche, lorsqu’un croyant pèche, il perd la joie que procure sa relation avec son Père céleste, comme un enfant coupable fuit le regard de ses parents. Alors Jésus Christ, notre “avocat”, est là pour attester que ce croyant reste un “bien-aimé enfant de Dieu” (Éphésiens 5. 1), et en même temps il s’emploie à le ramener dans une pleine communion avec le Père. Pour cela, la confession de la faute à Dieu est indispensable. Veillons donc soigneusement à conserver une heureuse relation avec Dieu, et à la retrouver quand un péché l’a troublée.