Dans un magazine médical, un article sur l’accompagnement des mourants évoque la terrible situation entraînée par la pandémie de Covid-19 : de nombreuses familles n’ont pas pu être aux côtés des leurs au moment de leur décès, pour les réconforter… Accompagner l’un des siens qui s’en va est une lourde épreuve, une immense douleur, même pour un croyant. Mais que signifie accompagner un proche ? Tout ne dépend-il pas de la façon dont on appréhende l’éternité ?

On dit souvent que les croyants sont mieux armés pour affronter le deuil. Pourquoi ? Peut-être parce qu’ils croient que c’est Dieu qui donne la vie. Peut-être aussi parce qu’ils savent que Dieu est amour, et que, malgré les épreuves que la vie réserve, Il veut leur bien. Il leur est ainsi plus facile d’accepter sa volonté quand ils pourraient, face à la douleur, ressentir incompréhension et même révolte. Et dans cette vallée de l’ombre de la mort, Jésus est là pour les accompagner.

Le croyant connaît l’origine de la mort. Elle est une anomalie dans les plans du Dieu vivant : nous sommes mortels car nous sommes pécheurs. Et le salaire du péché, c’est la mort et l’attente du jugement de Dieu. Mais les croyants savent que la vie ne s’arrête pas là. La mort, c’est l’âme séparée du corps, mais l’âme continue d’exister, au-delà de la terre. Dans le royaume de Dieu, seront réunis tous ceux qui croient que Jésus Christ a été crucifié pour leurs fautes. Il a vaincu la mort et leur a donné la vie éternelle, une place avec lui dans la maison du Père, pour l’éternité.