Vous est-il arrivé de rendre un tout petit service à quelqu’un, un ami, un membre de votre famille, et de recevoir un beau cadeau en retour ? Cette expérience que je viens de vivre personnellement m’a vivement ému. Pour un petit rien, bien maladroit, j’ai reçu en échange une récompense totalement imméritée ! Quelle bonté de la part de mes amis ! Comment les remercier ? Quelle marque de reconnaissance puis-je leur apporter ?

Cela me fait penser à la grâce, à la bonté du Seigneur Jésus. Qu’ai-je apporté aux pieds du Christ ? Une bonne action, une œuvre charitable, un don ? Mais au fond, que puis-je lui apporter ? Car “l’homme est justifié par la foi, sans œuvres de loi” (Romains 3. 28). Je n’ai apporté au Fils de Dieu que ma souillure, mes péchés. Mes iniquités ont été un pesant fardeau que Jésus a porté sur la croix (Psaume 38. 5) quand il expiait le péché du monde. Alors que je me dirigeais tout droit vers la mort éternelle, puisque “le salaire du péché c’est la mort” (Romains 6. 23), Jésus m’a offert la vie éternelle par une infinie bonté et par pure grâce : “le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur”. Ce cadeau, je l’apprécie déjà, maintenant ; il m’a offert la paix du cœur et de la conscience, il m’offre chaque jour sa présence et son soutien. Voilà pourquoi je peux dire avec l’auteur du Psaume 23 : “Ma coupe déborde” (v. 5).