La Bonne Semence
Dans le Psaume 69, écrit par David, une image revient en boucle : celle de sables mouvants qui engloutissent inexorablement le malheureux qui s’y est engagé. Impossible d’en sortir : le sol se dérobe sous ses pieds.
Cette image dépeint les sentiments de David quand il se trouvait dépourvu de tout secours humain. Mais ce psaume est aussi une vision prophétique des souffrances de Jésus, le Messie d’Israël, le Sauveur du monde. L’image des sables mouvants nous fait entrevoir l’effroi de Jésus à la fin de sa vie terrestre, et particulièrement lorsqu’il se trouve sur la croix.
Déjà au jardin de Gethsémané, quand il envisage ce moment terrible de la crucifixion, l’angoisse est telle que sa sueur coule sur la terre comme du sang. Puis il aborde cette nuit dramatique pendant laquelle, traîné de tribunal en tribunal, il subit la haine, les violences corporelles, les injures. Toutes les classes de la société sont liguées contre lui. Personne pour aider cet homme innocent qui n’a fait que du bien, personne pour lui apporter la moindre consolation. Même ses disciples l’abandonnent ! Et lorsqu’il se trouve sur la croix, les moqueries et les provocations continuent, jusqu’à ce que les ténèbres couvrent la scène. La colère divine contre le péché déferle alors sur Jésus, abandonné de son Dieu pendant les trois heures où il expie nos péchés. Il descend dans un abîme sans fond… Mais trois jours plus tard, il sort de la tombe en vainqueur.
Chrétiens, n’oublions jamais les souffrances infinies de notre cher Sauveur !