Ce matin, un rayon de soleil entre dans ma chambre par une fente du volet. Dans cette tranche de lumière flotte une multitude de fines particules de poussière. Mes pensées se portent alors sur les versets du jour. Ne suis-je pas comme une de ces poussières devant mon Créateur ?

Je souffle doucement sur les particules en suspension, et elles se mettent à tournoyer dans tous les sens, avant de retrouver un certain équilibre. Je pense alors à la toute-puissance du Dieu créateur. Qui suis-je devant lui ? Pourtant, je sais qu’il me connaît et qu’il m’aime, moi qui suis insignifiant au milieu de toutes ses créatures. Bien que nos corps doivent retourner à la poussière à cause du péché de l’homme, je sais que Dieu nous ouvre par Jésus un chemin vers le ciel. “De dessus la poussière, il fait lever le misérable.” Comment est-ce devenu possible ?

“Tu m’as mis dans la poussière de la mort” : le Psaume 22 (v. 16) fait allusion à la mort de Christ ; il a dû porter mes péchés en son corps sur la croix. La porte du ciel m’est ouverte lorsque je crois à l’œuvre de Jésus qui me sauve de la mort et me donne la vie éternelle. Placé dans la lumière de Dieu, je peux alors lui confesser mes fautes et dire comme Job : “J’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre” (Job 42. 6).

Je me reconnais dans une de ces fines poussières que le soleil fait briller. J’appartiens au Dieu sauveur qui m’enlèvera au ciel pour être avec lui. En attendant, il s’occupe de moi dans ma fragilité, car “il se souvient que nous sommes poussière”.