Les mages sont venus “de l’Orient” et ils ont découvert à Bethléem le petit enfant Jésus, avec Marie sa mère. Il leur avait été révélé que cet enfant était appelé à régner. Ils n’étaient pas venus adorer un prince, mais un roi. Dès sa naissance, Jésus était “roi” ; dans un temps futur, il sera “Roi des rois et Seigneur des seigneurs” (Apocalypse 17. 14 ; 19. 16).

Dès qu’ils l’ont vu, les mages se sont prosternés et ont compris que Jésus était bien plus qu’un roi : il était Dieu venu comme un homme : “Emmanuel”, Dieu avec nous (Matthieu 1. 23). Ensuite, ils lui ont offert de l’or, de l’encens, et de la myrrhe.

L’or évoque la gloire de Dieu. Le petit enfant était digne des honneurs dus au roi divin.

L’encens devait être offert exclusivement à Dieu (Exode 30. 37, 38). Ainsi les mages ont offert à cet enfant un parfum symbolisant ce que Jésus serait pour Dieu dans sa vie, un homme unique en qui Dieu trouverait son plaisir (Ésaïe 42. 1). Par ses perfections multiples, toutes en harmonie, Jésus serait un parfum excellent, que pourrait “respirer” son Père.

La myrrhe était employée pour embaumer les morts. C’est un symbole de souffrance et de mort. Alors que Jésus allait être crucifié, on lui a présenté un breuvage contenant de la myrrhe (Marc 15. 23 ; voir aussi Jean 19. 39). Ainsi, en faisant ce don, les mages ont anticipé ce qu’allait connaître Jésus à la croix, la douleur amère de porter le péché, nos péchés, tout en supportant la haine cruelle des hommes.

Comme l’ont fait les mages, rendons-lui hommage !