La Bonne Semence
– Dans le premier récit (Marc 6. 1-6), Jésus est dans son pays. Il y est bien connu comme le fils du charpentier. On connaît aussi ses frères et sœurs (Matthieu 13. 55, 56). On croit si bien le connaître, que personne ne comprend qui il est vraiment : Dieu venu visiter son peuple, tenant sa puissance et son amour à la disposition des humains. L’atmosphère de défiance et d’incrédulité qui l’entoure empêche Jésus de faire des miracles.
– Dans le deuxième récit (Marc 7. 24-30), Jésus est entré dans une maison incognito. Mais une mère, dont la fille est possédée d’un démon, apprend qu’il est là. Elle accourt et se jette à ses pieds. Avec une foi insistante, elle supplie celui qui est son seul espoir. Et Jésus guérit sa fille.
Le contraste entre les deux récits est frappant. Dans le premier, l’expression “son pays” fait penser aux pays christianisés. On pense savoir qui est Jésus : un bienfaiteur, un homme respectable. Et cela suffit, on ne discerne pas qui il est réellement. L’incrédulité ambiante est un frein à l’intervention de Jésus dans nos pays. Là où on n’a pas spécialement besoin de lui, Jésus ne peut rien faire, et il s’en va.
Dans le deuxième récit, à la frontière d’un pays étranger, il y a une détresse. On a besoin de lui, et Jésus ne se détourne jamais de ceux qui le cherchent. Il “ne peut être caché”, il se laisse trouver, et ne manque pas de répondre à la foi.
Et toi, penses-tu savoir qui est Jésus ? Crois-tu qu’il peut faire quelque chose pour toi ? As-tu besoin de lui personnellement ?