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La Bonne Semence

C’est à celui-ci que je regarderai : à l’affligé, et à celui qui a l’esprit contrit et qui tremble à ma parole.
Ésaïe 66. 2
Lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il mit alors sa main droite sur moi et dit : Ne crains pas ; moi, je suis le premier et le dernier.
Apocalypse 1. 17
Dieu, qu’est-il pour nous ?

Un journaliste pose cette question à un artiste :

– Dieu s’avance vers vous. Que lui dites-vous ? Il répond :

– La différence d’échelle entre lui et moi est tellement disproportionnée qu’aucun mot ne vient.

Réponse inhabituelle… Souvent, l’homme ignore sa petitesse et méconnaît la grandeur de Dieu. Pourquoi ne pas reconnaître sa majesté comme Dieu créateur, sa sagesse lorsqu’il nous enseigne, son amour parfait quand il est venu parmi les hommes ? Certains prétendent connaître Dieu, et le rabaissent avec familiarité au niveau de sa créature, l’homme.

Dieu se révèle dans la Bible, et voudrait nous faire voir sa majesté pour nous faire avancer dans sa connaissance. Quand il a montré sa sainteté au Sinaï, “l’apparence de la gloire de l’Éternel était comme un feu dévorant sur le sommet de la montagne” (Exode 24. 17). De même, le prophète Ézéchiel a vu la ressemblance de la gloire de l’Éternel, et il s’est prosterné (Ézéchiel 1. 28). Ésaïe s’est écrié : “Malheur à moi ! car je suis perdu… ; car mes yeux ont vu le roi, l’Éternel des armées” (Ésaïe 6. 5). L’apôtre Jean, qui avait marché avec Jésus sur la terre, a vu la gloire de celui qui allait juger le monde : “Lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort”. Prenons-nous la mesure de ce que nous sommes devant Dieu ? Nous comprendrons qu’il faut être réconcilié avec lui, qui est juste et saint. Jésus va juger le monde, mais aujourd’hui, il offre son pardon gratuitement à celui qui, devant sa majesté, comprend qu’il a besoin de sa grâce.

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