La Bonne Semence
Les chefs religieux du temps de Jésus refusent de le reconnaître comme le Messie promis. Ils réclament sa mort à grands cris auprès du gouverneur romain Pilate, l’accusant de s’être “fait roi” (Jean 19. 12). Bien que convaincu de son innocence, Pilate cède, et on crucifie Jésus.
Pilate place un écriteau au-dessus de la croix : “Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs”. Très mécontents, les chefs religieux lui demandent de rectifier (verset ci-dessus).
Ils affichent ainsi leur incrédulité. Jésus avait affirmé peu avant qu’il était bien ce qu’il disait être (Jean 8. 25). Mais, délibérément, ils refusent de croire ce que dit celui qui est “la Vérité” (Jean 14. 6).
Cet écriteau met leur conscience mal à l’aise, parce qu’il proclame justement la vérité. Mais Pilate refuse d’en changer quoi que ce soit. Dieu veut que l’identité du Crucifié soit clairement proclamée. Écrit en hébreu, en grec et en latin, l’écriteau est visible et compréhensible pour tous.
L’incrédulité des chefs religieux envers la parole de Jésus (Jean 5. 47) fait écho à ce qui s’est passé dans le jardin d’Éden, où l’homme a osé douter de la parole de Dieu (Genèse 3. 1-7). Comme alors, Satan, le menteur et le meurtrier, est derrière la scène, opposé au Sauveur (Jean 8. 44).
La mise en doute de ce que Dieu dit, voilà le principe qui règne dans ce monde, aujourd’hui comme alors.
Mais Jésus a donné sa vie sur la croix, pour sauver ceux qui croient ce que Dieu affirme : “Le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus” (Romains 6. 23).