Après avoir péché dans le jardin d’Éden, Adam s’est immédiatement caché en entendant la voix de Dieu (Genèse 3). Dieu ne lui a pas dit : “Adam, qu’as-tu fait ?” mais : “Adam, où es-tu ?” La désobéissance d’Adam lui faisait craindre la présence de Dieu. Nos péchés provoquent en effet une séparation entre Dieu et nous. Il nous aime, mais il a horreur de nos fautes. Pour que Dieu puisse nous attirer à lui, il faut que nos péchés soient enlevés. Ni les prières, ni les pleurs, ni les rites, ni les promesses de mieux faire ne peuvent effacer nos mensonges, nos paroles dures, nos médisances, les actes mauvais que nous avons commis, les pensées futiles que nous avons entretenues.

Que devons-nous faire quand nous avons péché et que nous nous sentons loin de Dieu ? Nous tourner vers lui, confiants, et, dans la lumière de sa présence, lui confesser ce que nous sommes, croire que “le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché” (verset cité).

“Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1. 9). Si nous reconnaissons nos fautes et nous nous en repentons, ce qui nous séparait de Dieu disparaît. À ce stade, nous ne devons pas nous préoccuper de la présence ou de l’absence de sentiment de paix, mais simplement nous reposer sur la Parole de Dieu, un Dieu fidèle, un Dieu qui ne peut mentir.

“Toi, Seigneur ! tu es bon, prompt à pardonner, et grand en bonté envers tous ceux qui crient vers toi” (Psaume 86. 5).