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La Bonne Semence

[Les chefs religieux] disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même ; s’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui.
Matthieu 27. 41, 42
Le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde.
1 Jean 4. 14
Se sauver Lui-même, ou nous sauver (2)

Les soldats se sont moqués de Jésus crucifié : “Si toi tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même” (Luc 23. 37). Les deux malfaiteurs, crucifiés avec lui, l’ont insulté (Matthieu 27. 44). L’un d’eux a changé d’attitude, mais l’autre disait : “N’es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi” (Luc 23. 39).

Les chefs religieux ont laissé entendre que si Jésus descendait de la croix, ils croiraient en lui. Puis ils ont lancé un défi à Dieu lui-même : “Il s’est confié en Dieu, qu’il le délivre maintenant s’il tient à lui, car il a dit : Je suis Fils de Dieu” (Matthieu 27. 43). Avec cet outrage, ils accomplissaient la prophétie : “Tous ceux qui me voient se moquent de moi ; ils ouvrent la bouche, ils hochent la tête : Il se confie à l’Éternel : qu’il le fasse échapper, qu’il le délivre, car il prend son plaisir en lui !” (Psaume 22. 7, 8).

Pourquoi Jésus n’a-t-il pas voulu se sauver lui-même ? Parce qu’il venait sauver les autres. Son sacrifice était nécessaire. Il a prié pour ceux qui le crucifiaient : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23. 34). Quel contraste avec les moqueries de ceux qui l’entouraient ! Il était bien “le roi d’Israël”, “le Fils de Dieu”, tout-puissant, Créateur de ces hommes qui l’insultaient (voir Hébreux 1. 2, 3). Mais il est resté sur la croix et s’est tu.

Ce que les moqueurs disaient de lui par dérision était vrai : pour sauver les autres, il ne pouvait pas se sauver lui-même. Quel amour, quel merveilleux dévouement !

(fin)

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