Job est un croyant remarquable. Il perd pourtant en une nuit tous ses biens et ses dix enfants. Puis sa santé se détériore. Ses amis viennent le “consoler”, mais ne font qu’augmenter sa souffrance en insinuant que Dieu le punit. De longs chapitres nous décrivent la révolte intérieure de Job et ses débats avec Dieu…

À bout d’arguments, Job se tait.

Dieu parle. Mais, étonnamment, il ne répond pas directement aux accusations de Job, et ne cherche pas à justifier les épreuves qu’il a permises…

Dieu n’argumente pas non plus sur la question de la souffrance. Aux brûlantes questions de sa créature, il oppose les diverses facettes de sa majesté divine dans la nature. Job réalise alors son néant devant un Dieu si grand. Il comprend la folie de ses accusations, et reconnaît avoir mis en doute la sagesse et le bien-fondé des actes du Très-haut.

Puis Job parle une dernière fois, il se repent, il s’incline, il adore (Job 42. 1-6).

Dans ce livre, qui évoque si directement la question de la souffrance, la conclusion est essentielle pour nous. Dieu est plus grand que l’homme, et sa manière d’agir est parfaite (Job 33. 12, 13).

Mais le Nouveau Testament apporte une précision : les épreuves ne sont permises que si elles sont nécessaires. Dieu fait travailler toutes choses, sans exception, pour le bien de ceux qui l’aiment. Aucune épreuve ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu (Romains 8. 28, 35-39).