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La Bonne Semence

Comme Paul discourait sur la justice, la maîtrise de soi et le jugement à venir, Félix tout effrayé répondit : Pour le présent, retire-toi ; quand je trouverai un moment convenable, je te ferai appeler.
Actes 24. 25
Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs.
Hébreux 4. 7
Dieu seul est grand, mes frères

Poussé par la curiosité, le roi Louis XIV voulut entendre le célèbre prédicateur et évêque Massillon, dont les discours attiraient un nombre toujours croissant d’auditeurs. La prédication sérieuse de Massillon fit une forte impression sur le roi. Il le fit venir à Versailles et lui dit : “J’ai déjà entendu un grand nombre d’orateurs et généralement j’ai été content d’eux, mais comment se fait-il qu’après vous avoir entendu, je sois si mécontent de moi-même ?”

Ainsi ce roi bigot, et en même temps si coupable, avait été atteint dans sa conscience par le tranchant de “l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu” (Éphésiens 6. 17). Celle-ci ne flatte personne, elle montre à l’homme, quelle que soit sa position sociale, ce qu’il est à la lumière de Dieu : un pécheur voué à la condamnation, qui ne peut être sauvé que par le sang de Jésus Christ. Louis XIV, impressionné par ce qu’il avait entendu, exprima son intention d’écouter prêcher Massillon au moins une fois par an. Mais le prédicateur ne reçut jamais d’autre invitation de sa part.

Une dernière fois pourtant Massillon eut à prendre la parole devant le roi. Son discours, dont le texte a été conservé, commençait ainsi : “Dieu seul est grand, mes frères…” Mais cette fois le roi Louis XIV appelé le Grand ne pouvait plus l’entendre ; il était couché dans son cercueil. C’était son oraison funèbre.

“Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut” (2 Corinthiens 6. 2).

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