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La Bonne Semence

(Job a dit :) Ma plainte s’adresse-t-elle à un homme ?
Job 21. 4
L’Éternel a entendu ma supplication ; l’Éternel a reçu ma prière.
Psaume 6. 9
Le souhait ardent de Job (1)

Job est un homme exceptionnel, Dieu lui-même l’affirme : “Il n’y a sur la terre aucun homme comme lui, parfait et droit, craignant Dieu, et se retirant du mal” (Job 1. 8).

Mais de terribles malheurs s’abattent sur lui. Il perd en un jour ses dix enfants et tous ses biens. Job, pourtant, n’exprime aucune révolte, et reste ferme dans sa foi en Dieu.

Il est alors touché dans sa santé. Atteint d’un ulcère des pieds à la tête, Job est anéanti mais l’accepte. Trois amis lui rendent visite. Ils le poussent à bout, lui laissant entendre que ses épreuves sont dues à des fautes cachées.

Au cours d’un long débat avec ses amis, avec Dieu et avec lui-même, Job cherche désespérément à se justifier. Dans sa douleur et son désarroi, il finit par penser que Dieu est injuste. Mais il prend aussi conscience de la distance immense qui sépare Dieu de l’homme, et ne sait comment dire sa souffrance à Dieu. Il voudrait comprendre en quoi il l’a offensé, et sent que la sainteté de Dieu le dépasse. La question est posée : “Comment l’homme sera-t-il juste devant Dieu ?” (Job 25. 4).

Il en vient à souhaiter “un arbitre qui mettrait sa main sur nous deux” : quelqu’un qui puisse faire l’intermédiaire entre le Dieu du ciel, saint et pur, et un homme mortel, désespéré et à bout de ressources.

Élihu, personnage mystérieux, apparaît à la fin du livre. Il annonce l’arbitre tant désiré par Job, et lui dit : “S’il y a pour [l’homme] un messager, un interprète, un entre mille,… il lui fera grâce” (Job 33. 23, 24).

(à suivre)

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