La Bonne Semence
À la fin du livre des Proverbes de Salomon, se trouve un chapitre écrit par Agur. Il commence par une déclaration surprenante : “Je suis plus stupide que personne, et je n’ai pas l’intelligence d’un homme ; et je n’ai pas appris la sagesse, ni ne possède la connaissance du Saint” (Proverbes 30. 2, 3).
Agur a un sentiment aigu de la grandeur de Dieu, et il déclare sa totale incapacité à le connaître. C’est justement le premier pas vers la véritable sagesse et l’intelligence selon Dieu, nous dit Salomon : “Si tu inclines ton cœur à l’intelligence,… si tu la recherches comme des trésors cachés, alors tu comprendras la crainte de l’Éternel et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse” (Proverbes 2. 2-6).
Agur est sans prétention, il se méfie de lui-même, et demande : “Ne me donne ni pauvreté ni richesse… de peur que je ne sois rassasié, et que je ne te renie…, de peur que je ne sois appauvri, et que je ne dérobe, et que je ne parjure le nom de mon Dieu” (Proverbes 30. 8, 9). Il démontre ainsi qu’il craint Dieu et ne veut pas le déshonorer. Or “la crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse” (Proverbes 9. 10).
Jésus aussi confirme que Dieu cache ces choses (les choses qui concernent Dieu) aux sages et aux intelligents, et les révèle aux petits enfants. Cela ne veut pas dire que nous devons abandonner tout esprit critique, mais Dieu voudrait nous amener à lui faire totalement confiance, comme un petit enfant à ses parents, car il nous connaît mieux que nous-mêmes.