Jésus est à Jérusalem près d’une piscine où se trouvent “une multitude d’infirmes – aveugles, boiteux, paralysés” qui attendent la guérison. Là, il voit un homme, perdu dans la foule, silencieux, infirme depuis 38 ans, qui ne peut accéder à l’eau pour être guéri. Jésus lui demande : “Veux-tu être guéri ?”

Question étonnante de prime abord ! Ne voulons-nous pas être guéris de ce qui nous paralyse ? Cependant si nous laissons cette question de Jésus nous toucher, peut-être prendrons-nous conscience de certaines habitudes ou attitudes qui nous paralysent mais que nous avons de la peine à abandonner. Cette question nous invite à un réel examen intérieur.

La réponse de l’homme infirme, poignante, résonne comme une plainte découragée : “Je n’ai personne”. Atteindre le lieu de la guérison pour se plonger le premier dans la piscine lui est impossible. Jésus, qui a la puissance de répondre à sa foi directement, lui dit : “Lève-toi, prends ton brancard et marche.”

Inutile de se plonger dans la piscine. Cet homme croit Jésus. Couché, il se lève, il marche, il soulève son brancard, témoignage complet de sa guérison. La foi obéit à la parole de Jésus, même si cela paraît impossible.

Si nous sommes effondrés, sans force, désespérés aujourd’hui, par notre faute ou non, Jésus nous dit au travers de notre peine intérieure : “Veux-tu être guéri ?” Le lieu de notre souffrance devient alors, par la présence de Jésus qui nous aime, le lieu de notre délivrance. Accueillons avec foi Jésus, et son message qui nous guérit.