La première des trois grandes fêtes annuelles auxquelles tous les Israélites étaient tenus de participer (Deutéronome 16. 16). Elle commémorait la délivrance du peuple entier quand, sous la conduite de Moïse, il quitta l’Égypte, où il était asservi (Exode 12). Tandis que l’Ange destructeur frappait les oppresseurs, les Israélites, prêts au départ, étaient épargnés à cause du signe mis sur l’encadrement de leurs portes : le sang d’un agneau, égorgé la veille au soir. (Pour le sens symbolique, voir Jean 1. 29 ; 1 Pierre 1. 18-19 ; Actes 8. 32-35 ; Apocalypse 5. 6, 9.) Pendant les 7 jours suivant le crépuscule de la Pâque, on mangeait des pains sans levain (ou : azymes). Voir Exode 12. 14-15, 19 ; 1 Corinthiens 5. 7-8. La veille de cette double fête était la PréparationA de la Pâque (Luc 23. 54 ; Jean 19. 14).