Pour l’Oriental aux vêtements flottants, c’est en relever les pans et les serrer autour de ses reins, c’est-à-dire autour de la taille. Autrement dit c’est se mettre en tenue de marche (Exode 12. 11 ; Actes 12. 8 ; Jean 21. 18), de service (Luc 12. 37 ; Jean 13. 2-5), ou de combat (Éphésiens 6. 14). Le terme s’emploie aussi au figuré (Job 38. 3 ; 1 Pierre 1. 13).
– Ceindre un objet (son épée, ses armes, une ceinture, un éphod…) signifie l’attacher sur soi.
– Ceindre un sacA : mettre sur soi une étoffe grossière en signe de tristesse ou d’humiliation. Par opposition : être ceint de joie, d’allégresse (Psaume 30. 11).
– Être ceint de force, de puissance : être revêtu de force, de puissance, comme un soldat équipé de sa ceinture et de ses armes, pour le combat (Psaume 18. 39).