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Le Seigneur est proche

Peu de jours après, le plus jeune fils vendit tout et partit pour un pays éloigné ; là il dissipa ce qu’il avait, en vivant dans la débauche. Après qu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là ; et lui aussi commença à être dans le besoin.
Luc 15. 13, 14
Le fils prodigue (3)
Dépenser et être esclave

Le plus jeune fils a rassemblé les biens dont il venait d’hériter. Il a quitté la ferme de son père, attiré par les lumières qui brillaient dans un pays lointain. Ce pays lui offrait plus d’occasions pour apaiser sa soif de plaisirs et de passions. Il pensait qu’en satisfaisant les désirs que Dieu avait interdits, la convoitise de la chair, il serait enfin heureux et comblé. C’est le mensonge de Satan et la conduite insensée de l’homme depuis la création du monde.

La sagesse, l’un des thèmes principaux du livre des Proverbes, nous met en garde contre l’illusion que donne le péché. Dans ce livre, le péché est souvent présenté comme ayant le caractère d’une tromperie. Le péché promet quelque chose qu’il ne peut pas donner. Il est très attirant, plus doux que le miel, mais sa fin est amère (Proverbes 5. 3, 4). Le charme du péché disparaît dès qu’on succombe à la tentation. Quelqu’un a dit : Le péché est attirant avant, mais abominable après. – C’est pour cela que tant de péchés sont appelés “convoitises trompeuses” (Éphésiens 4. 22).

Le “pays éloigné” est le pays où Satan règne. C’est un lieu qui est moralement loin de la présence de Dieu. Dans ce pays éloigné de Dieu, le chef de ce monde, le diable, conduit les hommes par leurs convoitises à la colère et à la destruction éternelle (Éphésiens 2. 1-3). “Après qu’il eut tout dépensé… lui aussi commença à être dans le besoin”. Voilà ce qui se passe dans le pays de Satan ; on dépense tout et on ne nous donne rien. “Personne ne donnait rien” au pauvre jeune homme (v. 16). Il apprenait une leçon : on sera toujours déçu par ce que l’argent peut offrir, quand on méprise ce que l’argent ne peut jamais procurer. Il pensait être libéré du service à la ferme de son père, mais, peu de temps après, il a été obligé de travailler pour “l’un des citoyens de ce pays-là” (v. 15).

À quoi suis-je asservi‌(e) ? Nous sommes soit des esclaves du péché et de Satan, soit des esclaves de la justice et de Dieu (Romains 6. 16).

B. Reynolds

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