JÉHOVAH-SHALOM (L’Éternel de paix) – À l’époque des Juges, les Madianites opprimaient cruellement les fils d’Israël. L’Éternel a entendu leur cri de détresse et leur a envoyé un prophète avec un message réconfortant. Alors un ange de l’Éternel apparaît à Gédéon, un jeune homme qui bat le blé dans le pressoir pour qu’il ne soit pas découvert par des pilleurs madianites. L’Ange de l’Éternel – l’Éternel lui-même – provoque l’étonnement du jeune homme en disant : “L’Éternel est avec toi, fort et vaillant homme” (v. 12). Et aussitôt il le charge d’être le libérateur d’Israël du joug des Madianites. Gédéon demande alors un signe à son visiteur pour être bien certain qu’il est l’Ange de l’Éternel, et cela lui est accordé.

Gédéon prépare un chevreau qu’il apporte avec un pot de bouillon et des pains sans levain. Il les présente au visiteur céleste, qui les touche avec le bout de son bâton ; alors le feu monte du rocher et consume la chair et les pains. Et l’Ange de l’Éternel disparaît. En découvrant que le visiteur céleste était bien l’Ange de l’Éternel, Gédéon est effrayé. L’Éternel apaise son esprit : “Paix à toi ; ne crains point, tu ne mourras pas”. Puis Gédéon bâtit là un autel à l’Éternel, et l’appelle Jéhovah-Shalom (L’Éternel de paix).

Ne pouvons-nous pas transposer cela dans le Nouveau Testament, et bénir notre Père pour “la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence”, et qui remplit nos cœurs et nos pensées de Jésus Christ (Philippiens 4. 7) ? Lorsque nos pensées sont occupées de ce qui est honorable, juste, pur, aimable, de bonne réputation, et sont ainsi gardées en Christ, nous pouvons compter sur le “Dieu de paix” qui est avec nous (v. 8, 9).