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Le Seigneur est proche

Et ce lieu-là, Abraham l’appela Jéhovah-Jiré, comme on dit aujourd’hui : En la montagne de l’Éternel il y sera pourvu.
Genèse 22. 14
Les noms liés à l’Éternel (1)

JÉHOVAH-JIRÉ (L’Éternel y pourvoira) – Ce nom, qui est une association de deux termes, se trouve dans le récit de Genèse 22. Dieu éprouva Abraham, en lui ordonnant de prendre Isaac (l’enfant de la promesse, son fils unique, né miraculeusement), et de l’offrir en holocauste. C’était la première fois qu’il était indiqué de la façon la plus solennelle qu’il devrait y avoir un sacrifice humain : un sacrifice annonçant le sacrifice de notre Seigneur, le Fils unique du Père, qui devait nécessairement devenir un homme pour régler la question du péché de l’homme. “Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde… la grâce de Dieu et le don ont… abondé envers beaucoup, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ !” (Romains 5. 12, 15 ; voir Hébreux 2. 5-9).

Au moment critique, alors qu’Abraham était sur le point de mettre à mort son fils pour exécuter l’ordre de Dieu, Isaac a été épargné. “Et ce lieu-là, Abraham l’appela Jéhovah-Jiré (L’Éternel y pourvoira), comme on dit aujourd’hui : En la montagne de l’Éternel il y sera pourvu”. C’est sur le mont Morija que cette scène a eu lieu (v. 2). Des siècles ont passé, et nous trouvons Jésus, le Jéhovah de l’Ancien Testament, mourant sur la croix ignominieuse à Jérusalem, la ville où se dressait le temple construit sur ce mont Morija, le lieu choisi par l’Éternel “pour y faire habiter son nom” (Deutéronome 26. 2 ; 2 Chroniques 3. 1 ; 7. 16), accomplissant cette prophétie prononcée par Abraham.

Alors qu’il se dirigeait avec son père vers cette montagne où devait avoir lieu le sacrifice, Isaac a posé une question, qui a dû mettre le cœur d’Abraham au supplice : “Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ?”. Abraham a donné cette réponse prophétique : “Mon fils, Dieu se pourvoira de l’agneau pour l’holocauste” (Genèse 22. 7, 8). Cela s’est réalisé quand Jean le Baptiseur s’est écrié : “Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !” (Jean 1. 29).

On voit ainsi comment le mot Jiré qui a été ajouté au mot Jéhovah nous présente ce qui est dans la pensée de Dieu pour la bénédiction de l’humanité perdue – un Dieu faisant alliance avec les hommes en s’approchant d’eux au prix de la mort de son Fils unique. Jamais il ne nous sera permis d’oublier cela.

(à suivre)

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