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Le Seigneur est proche

Or Jésus, six jours avant la Pâque, vint à Béthanie où était Lazare, le mort, que Jésus avait ressuscité d’entre les morts. On lui fit donc là un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui. Alors Marie, qui avait pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus et les essuya avec ses cheveux : et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Jean 12. 1-3
Trois places proches du Seigneur

Jésus cherchait un endroit où se réconforter dans le monde qui l’avait rejeté, et il le trouva à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux (Matthieu 26. 6 ; Marc 14. 3). On lui prépara là un souper.

Le récit de Jean 12 signale la présence de Marthe, Lazare et Marie. Marthe est mentionnée en premier parce qu’elle servait à table. C’est un merveilleux privilège de servir lorsque le Seigneur Jésus en est l’objet. Avez-vous ressenti la joie de le servir sans compter et de remplir ainsi son cœur de joie ?

Il est ensuite parlé de Lazare. Il était à table avec Jésus, dans la communion de Celui qui l’avait ressuscité. Que pouvait-il bien se passer dans la tête de Lazare à ce moment-là ? Il savait que Jésus l’aimait, et il avait sans aucun doute entendu ses sœurs dire que Jésus avait pleuré avec elles sur sa tombe. Lazare, maintenant ressuscité, se trouve dans la communion avec le Fils de Dieu. Cette communion avec Lui est notre part aujourd’hui et pour l’éternité.

Après avoir considéré Marthe dans son service dévoué, et Lazare placé dans une douce communion, nous voyons Marie oindre les pieds de Jésus d’un “parfum de nard pur de grand prix”. Cela nous parle d’une adoration fervente qui monte vers Dieu, lui présentant l’odeur agréable du Seigneur Jésus dont le parfum a rempli toute la maison.

Cette magnifique scène de Béthanie met en évidence notre privilège de nous réunir autour du Seigneur Jésus, à sa table, pour annoncer sa mort et sa victoire dans le monde qui l’a rejeté. Que nos cœurs étant occupés de lui, notre adoration s’élève, remplie de Celui qui “nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur” (Éphésiens 5. 2).

d’après J. Redekop

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