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Le Seigneur est proche

Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux… un temps de tuer, et un temps de guérir.
Ecclésiaste 3. 1, 3
L’Ecclésiaste et le chrétien (6)

Y a-t-il vraiment “un temps de tuer” pour le chrétien ? Écoutez ce que dit Paul aux Colossiens : “Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre : fornication, impureté, affections déréglées, mauvais désirs, et la cupidité (qui est de l’idolâtrie) … Mais maintenant renoncez, vous aussi, à tout ce qui est colère, emportement, méchanceté, injures, paroles honteuses venant de votre bouche ; ne mentez pas l’un à l’autre, ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions” (3. 5, 8, 9). Il y a donc un temps dans ma vie où tuer et mettre à mort est la chose qu’il faut faire !

Comme chrétiens, nous avons “dépouillé le vieil homme avec ses actions”. Mais parce que nous avons toujours en nous la vieille nature – “la chair” marquée par le péché (Romains 8. 3) –, il peut arriver que quelques actions du vieil homme réapparaissent dans notre vie. Si quelques-uns des péchés mentionnés dans ces versets – la fornication (les relations sexuelles hors mariage), l’impureté (l’impureté morale, par exemple la pornographie), les affections déréglées (des désirs sexuels effrénés, ou l’homosexualité), les mauvais désirs – sont devenus pour ainsi dire des péchés tolérés, alors il faut prendre des mesures radicales. Vous devez les “mortifier”, les mettre à mort, ce qui signifie un changement total de vos habitudes et de votre manière de vivre ; il faut éviter absolument certaines situations, revoir entièrement l’usage d’internet, etc. Le terme employé par l’apôtre au verset 5 (“mortifier”) est plus fort que celui du verset 8 (“renoncer”), car les péchés mentionnés au verset 5 risquent fortement de nous rendre complètement dépendants.

Après avoir considéré ces points si graves, comme il est bon de voir qu’il y a aussi “un temps de guérir” ! Le Seigneur sait quand nous avons besoin d’être guéris de nos blessures. “Il y a tel homme qui dit légèrement ce qui perce comme une épée, mais la langue des sages est santé” (Proverbes 12. 18). Nous pouvons même peut-être nous blesser l’un l’autre par des paroles irréfléchies, mais quelle bénédiction qu’il y ait des frères ou des sœurs dont les paroles apportent la guérison !

M. Vogelsang

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