Il y a bien des manières d’être courbé dans la vie. Nous pouvons être courbés par la souffrance, la peur, la culpabilité… Être “courbé sur soi-même”, être son propre centre, n’est-ce pas ce qui nous caractérise souvent ?

Si nous sentons douloureusement ce travers qui nous ramène toujours à nous, au moi égoïste, écoutons la parole du psaume : “Le Seigneur relève ceux qui sont courbés”. Dieu veut nous libérer de cette tendance ! Cette libération passe par une rencontre avec Jésus.

Luc relate dans son évangile la guérison d’une femme courbée depuis dix-huit ans (Luc 13. 10-13). Nous n’avons peut-être pas de maladie physique mais nous avons tous besoin de cette guérison dans notre être intérieur. Comme pour cette femme, elle s’opère quand nous croyons au Seigneur Jésus. Nous sommes ainsi mis en contact avec l’amour divin qui se donne. Jésus a donné sa vie pour nous, il est mort à notre place.

Alors c’est la délivrance, souvent progressive, de tout ce qui nous maintenait captifs. La vie même de Christ nous anime. L’orgueil fait place à l’humilité, l’égocentrisme à la générosité, la rivalité à l’amour. Plus encore : nous devenons des témoins qui “présentent la parole de vie” (Philippiens 2. 16). Jésus est venu “pour panser ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison” (Ésaïe 61. 1). Puissant message de grâce et de guérison qui vient d’en haut, et élève vers Jésus les regards de ceux qui sont courbés sur eux-mêmes.