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La Bonne Semence

Pourquoi la lumière est-elle donnée au misérable, et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’âme, à ceux qui attendent la mort ?
Job 3. 20, 21
J’élève mes yeux vers toi, qui habites dans les cieux.
Psaume 123. 1
Amertume (3)

– Job, un croyant de l’Ancien Testament, “parfait et droit, craignant Dieu, et se retirant du mal” (Job 1. 8), traverse une épreuve extrême : il perd subitement ses richesses, ses dix enfants, et sa santé. Sa femme l’incite à maudire Dieu. Mais il reste ferme dans sa foi et n’exprime aucune révolte lorsque le malheur le frappe. Or, quand ses amis viennent chez lui pour le consoler, ils insinuent que de tels désastres sont sûrement une punition de la part de Dieu pour une faute que Job leur cache. Alors, poussé à bout, Job en vient à penser que Dieu est injuste de l’éprouver ainsi. Tout au long de ces chapitres, on le voit se débattre avec les arguments de ses amis, et avec lui-même. Ses paroles sont alors pleines d’amertume. Imaginant que Dieu est contre lui, il s’indigne : “Il ne me permet pas de reprendre haleine ; car il me rassasie d’amertumes” (Job 9. 18). “Mon âme est dégoûtée de ma vie ; je laisserai libre cours à ma plainte, je parlerai dans l’amertume de mon âme” (Job 10. 1).

Mais, lorsque Job arrive enfin au bout de ses discours, Dieu se révèle à lui. Il lui rappelle sa grandeur, sa majesté et sa sagesse. Job comprend alors la leçon, et Dieu le guérit. Il lui rend bien plus que ce qu’il avait perdu. Là encore, Dieu est la ressource et le secours de ce croyant rudement éprouvé. Job apprend à renoncer à toutes ses prétentions et à se confier en Dieu, qui est “plein de compassion et miséricordieux” (Jacques 5. 11), et qui ne voulait que son bien !

(la fin lundi prochain)

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