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Épître aux Romains
Chaque jour les Écritures - 4e année

Romains 8. 12 à 21

Effets de l’habitation du Saint Esprit

Ainsi nous ne sommes plus « débiteurs envers la chair », ce créancier insatiable et cruel (verset 12). Car nous sommes devenus les enfants de Dieu, et notre Père n’admet pas que nous soyons asservis. Il a lui-même payé tout ce que nous devions pour que nous soyons libres, ne dépendant plus que de lui. Jadis, l’esclave romain pouvait être affranchi et même exceptionnellement adopté par son maître avec tous les droits à l’héritage. Faible image de ce que Dieu a fait pour des êtres déchus, souillés et révoltés contre lui ! Non seulement il leur a accordé pardon, justice, pleine délivrance, mais il en a fait les membres de sa propre famille. Et ils sont scellés de son Esprit, par lequel aussi les enfants de Dieu connaissent leur relation avec le Père. « Papa » (Abba en hébreu) est souvent le premier mot distinct qu’articule un petit enfant (versets 15, 16 ; 1 Jean 2. 13 fin).

En plus de cette certitude qu’il nous donne, l’Esprit nous enseigne à faire mourir – c’est-à-dire à ne pas laisser s’accomplir – les actions de la chair (verset 13). C’est en nous laissant conduire par lui que nous nous ferons connaître comme fils de Dieu (verset 14 ; comparer Matthieu 5. 44, 45) en attendant d’être révélés comme tels à toute la création (verset 19).

Romains 8

12Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas envers la chairA pour vivre selon [la] chair ; 13car si vous vivez selon [la] chair, vous mourreza ; mais si, par [l’]Esprit, vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. 14En effet, tous ceux qui sont conduits par [l’]Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. 15Car vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être de nouveaub dans la crainte, mais vous avez reçu [l’]Espritc d’adoption, par lequel nous crions : Abbad, Père ! 16L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu ; 17et si [nous sommes] enfants, [nous sommes] aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de ChristA – si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.

18J’estime, en effet, que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes [d’être comparées] avec la gloire à venir qui doit nous être révéléee. 19Car la création attend, d’une vive attentef, la révélation des fils de Dieu ; 20en effet, la création a été assujettie à la vanité (non de son propre gré, mais à cause de celui qui l’a assujettie), dans l’espérance21que la création elle-même aussi sera délivrée de la servitude de la corruption, pour [jouir de] la liberté de la gloire des enfants de Dieu.

Notes

aplus exactement : vous allez mourir (vous allez vers la mort) .
bou : encore.
cou : un esprit ; voir 1. 4 ; 8. 9.
dPère, en araméen ; comp. Galates 4. 6 ; Marc 14. 36.
eou : qui doit être révélée en notre faveur.
flitt. : la vive (ou : constante) attente de la création attend.

(La Bible - Traduction révisée)