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Épître aux Romains
Chaque jour les Écritures - 4e année

Romains 5. 12 à 21

Deux familles

Pour un croyant converti sur son lit de mort, l’épître aurait pu se terminer avec le verset 11. La question de ses péchés a été réglée : il est propre pour la gloire de Dieu. Mais pour celui qui continue à vivre sur la terre, un problème douloureux se pose désormais : il a encore en lui l’ancienne nature, « le péché », qui n’est capable de produire que des fruits corrompus. Risque-t-il donc de perdre son salut ? Ce qui suit, du chapitre 5. 12 au chapitre 8 nous apprend comment Dieu y a pourvu : il a condamné non seulement les actes, mais aussi la volonté mauvaise qui en est la cause, le « vieil homme », (chapitre 6. 6), strictement conforme à Adam, son ancêtre. Imaginons qu’un imprimeur peu consciencieux, en composant le cliché d’un livre, ait laissé passer de graves erreurs qui faussent complètement la pensée de l’auteur. Ces fautes se reproduiront lors de l’impression autant de fois qu’il y aura d’exemplaires. La plus belle reliure n’y changera rien. Pour avoir un texte fidèle, l’écrivain devra faire procéder à une nouvelle édition à partir d’un autre cliché.

Le premier Adam, est comme ce mauvais cliché. Autant d’hommes, autant de pécheurs ! Mais Dieu n’a pas cherché à améliorer la race issue du premier homme, Adam. Il a suscité un nouvel homme, Christ, et nous a donné sa vie.

Romains 5

12C’est pourquoi, comme par un seul homme le péchéa est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péchéb13 (en effet, jusqu’à [la] Loi, [le] péché était dans le monde ; mais [le] péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; 14pourtant, la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgressionA semblable à celle d’Adamc, [lui] qui est la figure de celui qui devait venird. 15Mais n’en est-il pase du don de grâce comme de la faute ? Car si, par la faute d’un seul, beaucoupf sont morts, à plus forte raison la grâceA de Dieu et le don ont-ils abondé envers beaucoupf, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ ! 16Et n’en est-il pase du don comme [de ce qui est arrivé] par un seul qui a péché ? Car le jugement, à partir d’un seul, [aboutit] à la condamnation – mais le don de grâce, à la suite de nombreuses fautes, [aboutit] à la justification. 17Si, en effet, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ !) ; 18ainsi donc, comme une seule faute [a des conséquences] envers tous les hommes en condamnation, de même aussi une seule justiceg [a des conséquences] envers tous les hommes en justification de vie.
19En effet, comme, par la désobéissance d’un seul homme, beaucouph ont été constitués pécheursA, de même aussi, par l’obéissance d’un seul, beaucouph seront constitués justes. 20Or [la] Loi est intervenue afin que la faute abonde ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, 21afin que, comme le péché a régné par la mort, de même aussi la grâce règne par [la] justice, pour [la] vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur.

Notes

aAprès avoir traité jusque-là des péchés commis, l’épître (5. 12 à chap. 8 inclus) traite maintenant du péché, source intérieure de mal.
bLa comparaison du début du v. 12 est suspendue par la parenthèse qui englobe les v. 13 à 17.
clitt. : selon la ressemblance de la transgression d’Adam ; comp. Osée 6. 7.
dcomp. 1 Corinthiens 15. 21-22.
eou : il n’en est pas.
fc.-à-d. : le grand nombre, ici, une multitude en relation avec le seul en question.
gun seul acte de justice (accompli à la croix).
hcomme v. 15 (note).

(La Bible - Traduction révisée)