Quand nous ouvrons notre Bible, commençons toujours par demander au Seigneur d’ouvrir nos yeux pour en discerner les merveilles (verset 18). Mais qu’il détourne en même temps nos regards de « la vanité » (verset 37), et combien d’objets ce mot recouvre ! Car il n’est pas possible de trouver son plaisir à la fois dans la Parole et dans ce que propose ce monde organisé loin de Dieu, par exemple l’amour des richesses (verset 36 ; lire Luc 16. 13). Une mauvaise conscience est un obstacle qui trop souvent nous ferme les Écritures. Comment profiter de ce qui nous reprend ? Il faut d’abord confesser notre faute ou notre état. « Je t’ai déclaré mes voies », dit le psalmiste ; alors il peut ajouter « enseigne-moi… (verset 26. 33 ; Psaume 32. 5, 8), fais-moi comprendre… (verset 27), donne-moi de l’intelligence… (verset 34) », prières agréables au Seigneur. Ses témoignages sont « les hommes de mon conseil » (verset 24). Encore faut-il que je me laisse conseiller par eux !
Remarquons aussi la progression entre les versets 30, 32, 35. Le croyant a choisi la voie de la fidélité : il se propose d’y courir et demande à Dieu, non d’élargir ce chemin, mais d’élargir son cœur pour que l’objet de ses affections l’attire avec plus de puissance (Philippiens 3. 14). Enfin il compte sur Dieu pour l’y faire marcher.