La puissance de Dieu en salut éveille des cris de joie chez ceux qui en sont les objets. Jadis, au bord de la mer Rouge, un peuple racheté avait fait monter vers l’Éternel le cantique de la délivrance. Hélas ! L’histoire d’Israël dès ses premiers pas dans le désert nous apprend qu’on peut être témoin des œuvres de Dieu (verset 9) et ne pas connaître ses actions (verset 10). Elle nous montre aussi que ce n’est pas seulement le Pharaon qui avait endurci son cœur (Exode 8. 11, 28…) mais qu’Israël n’avait pas tardé à en faire autant (verset 8). Les noms mêmes de Massa (tentation : voir Exode 17. 7) et de Meriba (contestation) sont pour toujours gravés dans son histoire (comparer Nombres 11. 3, 34). Ces faux pas ont jalonné ses tristes étapes à travers le désert et ont servi à les désigner. Que ces noms soient aussi sur le chemin de chacun de nous comme des poteaux indicateurs pour nous avertir solennellement !
L’épître aux Hébreux cite et commente ce psaume à notre intention (Hébreux 3. 7…) : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs ». C’est avec le cœur que l’on doit écouter le Seigneur. Que le nôtre aujourd’hui soit sensible à « sa voix », et lui pourra demain, nous faire entrer dans son glorieux repos !