La promesse faite à David en 2 Samuel 7. 13, et rappelée dans nos versets 5 et 29, se complétait d’une condition : si ses descendants commettaient l’iniquité, Dieu ne manquerait pas de les châtier (versets 31 à 33 ; 2 Samuel 7. 14). Hélas ! Nous connaissons la triste histoire de cette royauté de Juda et les versets 39 et suivants nous montrent que, en ce qui concerne le châtiment, Dieu a tenu parole. Toutes les épreuves d’Israël, y compris la tribulation qui l’attend encore, sont la conséquence de cette infidélité.
La pire des douleurs pour les croyants c’est la honte et l’opprobre qui rejaillit sur leur Dieu (versets 42, 46, 50, 51). « Jusques à quand… ? » (verset 47) ; que de fois déjà nous avons entendu cette question angoissée dans les psaumes (par ex. 74. 10 ; 79. 5 ; 80. 4…). Le temps paraît long quand on souffre (Job 7. 3, 4). En réponse à ce cri, l’Éternel fera de son jugement « une affaire abrégée sur la terre » (Romains 9. 28 et Marc 13. 20). Car le châtiment n’est pas son dernier mot. Ésaïe 28. 21 l’appelle « son œuvre étrange, son travail inaccoutumé ». Selon sa même promesse, Dieu fera jouir son peuple de ses bontés pour toujours, en Christ, le Fils de David (verset 50 ; 2 Samuel 7. 15…).