Il est probable que ce psaume a été rédigé par David quand il fuyait devant son fils Absalom. Déjà âgé (versets 9, 18), l’homme de Dieu traverse une fois encore « de nombreuses et amères détresses » (verset 20). Il s’adresse à l’Éternel : « jusqu’à la vieillesse et aux cheveux blancs, ô Dieu ! ne m’abandonne pas… ». Ésaïe 46. 4 apporte une réponse divine à cette prière : « jusqu’à votre vieillesse je suis le Même, et jusqu’aux cheveux blancs, je vous porterai… ». Non, Dieu n’a pas abandonné son serviteur et il n’abandonnera jamais ceux dont il a racheté l’âme (verset 23 ; lire Psaume 37. 25), précisément parce qu’il abandonna son Fils sur la croix pour accomplir ce rachat. S’il est le Dieu de notre jeunesse – et nous désirons que ce soit le cas de tous, amis lecteurs – faisons-lui confiance, il sera celui de toute notre vie.
Combien de fois l’auteur du psaume rappelle et célèbre la justice de Dieu (versets 2, 15, 16, 19, 24) ! Habitant un monde où règne l’injustice (et qui n’a pas changé depuis), il mesure par contraste tout le prix de cette justice selon Dieu. Elle triomphera sur la terre quand celle-ci sera donnée au Roi glorieux dont nous parlera le Psaume 72 (verset 1).