Le Psaume 51 a été écrit par David dans une circonstance bien humiliante (2 Samuel 12). Il nous révèle les sentiments produits dans l’âme par une réelle conviction de péché, ainsi que le chemin tracé par le Saint Esprit pour retrouver la communion. Considérons-en les pénibles étapes : la confession de la faute commise (verset 5) ; la pensée que Dieu a été offensé, et pas seulement telle ou telle personne (verset 6) ; le rappel de notre nature mauvaise (verset 7) ; le sentiment des exigences de Dieu quant à « la vérité dans l’homme intérieur » (verset 8) ; le désir d’une conscience pure et droite (verset 12) ; enfin le besoin d’un retour à la sainteté pratique (verset 13), à la joie et à un service dévoué (versets 10, 14). Une fois rétabli, le croyant sera en mesure de faire connaître à d’autres la grâce qui lui a pardonné (verset 15 ; comparer Luc 22. 32).
Tout ce travail ne comporte l’offrande d’aucun sacrifice (verset 18), d’aucune œuvre de « pénitence ». Un esprit brisé, un cœur vraiment repentant, voilà ce que Dieu peut recevoir par l’efficacité de l’œuvre de Christ (versets 18, 19).
Si nous nous sommes laissés surprendre par quelque faute, relisons ce psaume dans la présence de Dieu, non comme la confession de David, mais comme notre propre prière.